vendanges au chateau kirwan

VENDANGES MI-FIGUE MI-RAISIN

Les vendanges s’achèvent… écho du bordelais

Alors que les vendanges se terminent par les dernières récoltes des rouges (qui couvrent 90% du vignoble aquitain) et notamment le cépage cabernet sauvignon, le plus tardif, les vinifications battent leur plein. Une fois le raisin égrappé et foulé, les fermentations démarrent en cuve : fermentation alcoolique d’abord pendant une semaine (les sucres se transforment en alcool) puis fermentation malolactique (l’acide malique contenu naturellement dans le raisin devient acide lactique sous l’action de bactéries).

Les vendanges des moelleux et liquoreux de Bordeaux, dont les premières tries manuelles ont démarré le 23 septembre, s’étaleront encore quelques jours, suivant l’évolution du botrytis. Un vrai travail d’orfèvre à la hauteur de ces vins rares et uniques au monde.

Dès la fin des premières fermentations, on pourra dessiner le profil du millésime 2019, juste avant que l’élevage en barrique poursuive le travail.

vendanges liquoreux bordeaux

Inquiétude sur les volumes

La récolte 2019 s’élèverait à 43.4 millions d’hl, en baisse de 4% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Les AOC et IGP sont elles aussi impactées par cette diminution des volumes. Bordeaux est en régression de 3% alors que Cognac accuse une chute de 7% des volumes, la Bourgogne et le Beaujolais -12%, la Champagne -4%, le Languedoc-Roussillon -4% et le Val de de Loire -7%.

Les principaux fautifs de cette situation : le gel au printemps suivi d’un manque d’eau qui a stoppé le développement de la vigne et la chaleur qui a flétri les baies. Conséquence directe : une baisse de production et des titrages élevés sur les degrés d’alcool. Tout l’art du vigneron consistera à bien équilibrer les acidités !

Irrigation ou pas ?

Les fortes chaleurs de l’été 2019 ne sont pas exceptionnelles et certains vignerons du bordelais souhaitent même lancer le débat de l’irrigation à l’instar du Château Kirwan. « L’irrigation nous est interdite et pourtant autorisée presque partout dans le monde, y compris en zone AOC, comme en Italie. J’ai vu cette année pour la première fois des pieds de vignes de 8 ans crever de stress hydrique et de manque d’eau. A l’avenir, les ceps vivront sûrement moins vieux » confie Philippe Delfaut, œnologue et directeur du Château dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest.

Un millésime qui s’annonce prometteur

Les 8 appellations de moelleux et liquoreux de Bordeaux misent sur une jolie palette aromatique de fruits frais pour ce millésime 2019 qui sera fruité, complexe avec une belle densité et tension.

« Le bel été nous permet d’avoir une qualité parfaite : on n’a pas de pourriture, les raisins sont sains et on vendange avec des maturités exceptionnelles. Cette belle qualité fait du bien au moral. » a commenté Olivier Brault, Président de la commission technique Interloire.

« Tous les paramètres sont réunis pour faire un bon millésime, c’est une année exceptionnelle », a souligné Maxime Toubart, Président du Syndicat général des vignerons de Champagne.

Les viticulteurs  de Bourgogne prévoient des « vins équilibrés avec beaucoup de fraîcheur, en rouge et en blanc, et des acidités très belles », a annoncé François Labet, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).

« Le raisin des moelleux et liquoreux de Bordeaux est très joli, homogène et nécessite que très peu de tri. Avec un taux d’acidité équilibré, la qualité des raisins est au rendez-vous, dans l’attente de l’évolution du botrytis. Le millésime s’annonce de belle qualité » ont commenté les œnologues Marie-Laurence Porte et Fabien Faget 


Corinne Hennequin
Directrice

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Corinne Hennequin

Tendance : le tourisme durable pour voyager responsable !

A l’occasion de la 41ème édition du salon IFTM Top Resa, rendez-vous incontournable des professionnels du tourisme, focus sur l’une des tendances du secteur : le tourisme durable.

On remarque d’ailleurs que les professionnels du tourisme prennent de plus en plus en compte les considérations environnementales, économiques et sociales dans le développement de leurs activités touristiques. Est-ce par idéologie ou pour répondre à la sensibilisation de plus en plus forte du public sur ces thématiques ?

Tourisme responsable, durable, écolo ou vert, aujourd’hui ces qualificatifs reviennent systématiquement dans les conversations lorsque l’on parle de vacances. En effet, les préoccupations environnementales touchent toutes les sphères de la société et sont l’affaire de tous.

En effet, il ressort de l’étude réalisée par le Cabinet Protourisme* que près de 30 % des Français ont changé leurs pratiques pour les vacances de cet été.  Parmi les mesures prises, 24 % de l’ensemble des vacanciers privilégient des activités peu impactantes pour l’environnement, 20 % choisissent des professionnels engagés dans une démarche de tourisme durable, 18 % partent moins loin, 18 % optent pour le train et/ou le covoiturage, 16 % renoncent à prendre l’avion et 13 % choisissent de ne pas partir à l’étranger.

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Mais les Français sont-ils prêts à payer plus pour des vacances éco-responsables ? Toujours selon l’étude de Protourisme*, presque 30 % de l’ensemble des vacanciers augmenteraient leur budget de 5 à 10 % pour des vacances plus respectueuses de l’environnement, contre 45 % pour ceux ayant déclaré avoir changé leurs habitudes.

Preuve que le tourisme durable est un sujet devenu incontournable et une véritable tendance, il est abordé lors du salon IFTM Top Resa qui prend place Porte de Versailles à Paris du 1er au 4 octobre 2019. La conférence d’ouverture est d’ailleurs « Climat : peut-on encore prendre l’avion ? », pendant laquelle l’avenir du transport aérien et les prochains défis à relever seront évoqués.

* Etude réalisée par le cabinet Protourisme auprès de 2 000 vacanciers Français interrogés sur Internet entre le 18 juin et le 11 juillet 2019


Julia Djimet
Consultante RP et social media

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