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NOTRE MONDE NE SERA PLUS JAMAIS COMME AVANT

Tout le monde s’accorde à louer la capacité de résilience de nos concitoyens pour faire face à cette pandémie et aux sacrifices qu’elle exige de nous. Mais une chose est sûre : notre monde ne sera plus jamais comme avant. Car il s’agit bien d’une catastrophe, au sens étymologique du terme (du grec : bouleversement, fin), que nous vivons et non d’une crise comme l’explique très bien Boris Cyrulnik, neuropsychiatre.

Cette période implique obligatoirement un changement au niveau de notre hiérarchie de valeurs morales et sociales. La sortie passe donc par la définition de nouvelles valeurs et de nouveaux modes de consommation. Les priorités se sont portées vers la préservation des liens : avec nos proches, nos collègues, nos clients, notre environnement. Isolés les uns des autres, nous n’avons pourtant jamais été aussi unis dans cet objectif commun de faire front au virus et de gagner cette bataille !

Quelle place ont nos métiers de communicants dans cette transition ? Accompagner les entreprises vers des prises de parole qui auront plus de profondeur et des messages qui trouveront écho dans le besoin des publics de trouver plus de sincérité et d’empathie. Illustrer les valeurs des marques dans la création d’initiatives d’intérêt général, investir pour le collectif et le bien-être des populations.

Le besoin de communication et d’information des publics s’est manifesté par l’explosion du digital (alors que le contenu papier devenait moins accessible) : live video, podcast, timelines, guides pratiques et boom de réseaux comme Discord, Tik Tok ou Twitch. Pour autant, les médias papier ont plutôt bien résisté et se sont présentés comme un rempart fiable contre les fake news et le rôle des journalistes a gagné en légitimité en emportant la confiance des consommateurs.

Un terreau plutôt favorable donc pour nos métiers de consultants médias et influenceurs ! Dans ce registre de l’influence, une des tendances majeures que souligne Kantar est le développement de l’activisme en ligne nourri de la défiance des publics envers les instances politiques. Tout l’enjeu des communicants que nous sommes pour bien conseiller nos clients sur l’engagement qu’ils pourraient souhaiter avoir dans une cause, est d’analyser finement les sources qui alimentent ces courants : « ce qui relève de l’émotion éphémère ou du phénomène durable » (source : Kantar).

Une nouvelle ère se dessine en 2021 et je préfère l’aborder avec le positivisme de B. Cyrulnik qui attribue à la résilience du vivant le formidable pouvoir de toujours modifier la façon dont l’environnement nous construit.

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